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S’il n’avait pas violé ma mère, je n’existerais pas…
Il a violé ma mère et je n’existe plus…
Je suis… je vis… plutôt j’essaie de vivre encore. C’est difficile de faire comprendre que l’on vit à cause d’un viol… qu’on est le fruit d’une violence, qu’on n’est pas fait d’amour… Les mots ce jour-là, c’étaient des mots sales, des insultes dégueulasses…
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